La psychologie aux échecs #chess

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Bobby Fischer affirmait :

« Je ne crois pas à la psychologie, je ne crois qu’aux bons coups. »

Il est en effet évident qu’on ne gagne pas une partie d’échecs en en jouant des mauvais.

Mais il est évident aussi qu’il est possible de gagner en incitant l’adversaire à faire une faute décisive, pour s’en convaincre on peut refaire les parties de Lasker par exemple..

Le diagramme suivant est issu d’une partie entre Edmond MacDonald et Amos Burn, partie commise en 1910 à Liverpool.

Trait aux Noirs

Les Blancs vont reprendre le fou g5 cloué et attaqué deux fois, ils ont un pion d’avance et la victoire est très envisageable. Pourtant Burn va trouver le très bon coup qui va le faire rester dans la partie. C’est même probablement ce fort coup qui déstabilisera tellement MacDonald que celui-ci finira par commettre l’irréparable et perdre !

Alors vous jouez quoi ?

Solution sous la photo.

33. … Dg4!



Sur les prises par le pion ou par le fou, le clouage est effacé est les Noirs conservent leur pièce d’avance par 34. …. Fxd2.

Seul 34. Txg4 entre donc en ligne de compte mais sur 34. … Cf3+ Les Noirs regagne la Dame.

Pourquoi ai-je parler de psychologie ?



Parce que, ici, soit 2 coups après la bombe 33. … Dg4 MacDonald a opté pour le mauvais 35. Rg2 et après les évidents 35. … Cxg2 36. Txg5+ Rh6
il se retrouvait dans une situation compromise :



Alors que s’il avait digéré la « bombe » il aurait surement remarqué qu’ après 35. Rg3 Cg2 36. Txg5+ Rh6 37. Rh4, il avait encore quelques  chances de son côté!

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