Au niveau du matériel on a l’égalité, la structure de pions des blancs est plus saine mais leur équidé témeraire semble en facheuse posture. Pourtant un seul coup decidera de l’issue de la partie, un coup tellement fort que Lasker (avec les Blancs) obligera Short (homonyme du GMI contemporain) à coucher son monarque, en ce matin brumeux d’avril 1892 (C’est de la « littérature », je ne connais que l’année, alors la météo !)
Solution sous la photo. (Mes deux derniers, ouverture peu orthodoxe, avec sacrifice de qualité sur la cavalier a3 de Arthur 10 ans par Elsa 5 ans)
Non seulement le cavalier n’est pas en danger mais c’est lui qui porte l’estocade : 1. Cf5! 1.0
La prise de la Dame (1. … Dxb4) est réfutée immédiatement par le mat du couloir (2. Txd8#) et même l’échange des tours (avec échec: 1… Txd1+ 2. Txd1) ne fait que reculer l’échéance.
Net et sans bavure !
(En cliquant sur un diagramme, vous pouvez l’éditer et coller le code pour WordPress entre deux balises [diag][/diag] en commentaire…)
LIENS :
- http://chessdiag.org (Editer et héberger vos diagrammes)
- http://site2wouf.fr/jouer_echecs.php (Jouer gratuitement, en java)
- https://blog.site2wouf.fr/echecs-notation-algebrique (La notation algébrique)
- http://site2wouf.fr/mem.php (échecs et mathématiques)