Teliad : un bilan après 3 petits mois

En janvier dernier je vous parlais de Teliad, une régie qui propose de monétiser votre blog, par l’intermédiaire de liens textes. Je ne connaissais pas mais l’idée m’avait séduit.

Aujourd’hui, après 3 mois d’utilisations, je peux dresser un premier bilan provisoire, d’autant que contrairement à d’autres, Teliad n’interdit pas d’évoquer les gains générés…

Dollars !

Rappel du principe de Teliad

Avec cette régie, vous achetez ou vendez simplement des liens textes. Teliad est juste un intermédiaire, qui prélèvera pour ce service intelligent une petite part.

A quoi cela sert-il ?

  • A augmenter son PR pour les acheteurs
  • A augmenter ses revenus pour les vendeurs.

Mon point de vue d’acheteur :

J’ai acheté un lien (un seul) entrant vers l’un des sites auxquels je collabore (PR3) en provenance d’un site en PR4. Aucune modification, ni du PR, ni du trafic n’a été à signaler pendant la période. J’aurai probablement du :

  • En acheter plusieurs, ou
  • Choisir un plus gros PR.

Mon point de vue de vendeur :

J’ai vendu des liens sortants (de sites en PR3 et 4), et j’ai effectivement par l’intermédiaire de 3 d’entre eux , réalisé fin avril un gain de 32€  ( pour 6 liens pendant un mois.)

La partie immergée de l’iceberg :

Les acheteurs de ces liens étaient des sites de paris en ligne, et autres jeux d’argent. Ces liens étaient sans rapport aucun  avec les trois sites en question, et je fus normalement sanctionné en perdant des points de PR (aujourd’hui les 3 sont à zéro!). Mes 3 sites ne sont donc plus de bon vendeurs potentiels… Mais les PR remonteront; et la prochaine fois j’hésiterai à vendre à des domaines trop éloignés des miens.

Au fait, si votre blog n’est pas très éloigné de Woufsblog en terme de contenu, donnez en commentaire votre référant Teliad (le mien est A33914) , j’ai 32 euros à réinvestir 😉

Optimisation : Monétiser intelligement

La problématique liée à l’optimisation de la « monétisation » de ses articles sur internet n’est pas simple. Des milliers de blogueurs de toutes nationalité se sont risqués à décortiquer ses mécanismes.

Des articles de qualité sur le référencement, les balises META, les annuaires, enfin sur tout ce qui touche, de près ou de loin au SEO (de l’anglais Search engine optimization) foisonnent sur le net et répondent aux attentes des blogueurs débutants qui rêvent de voir apparaître leur blog (en bonne position s’il vous plait) dans les moteurs de recherche.

Je n’aborderai pas ici cet aspect de l’optimisation,  j’essaierai simplement de donner quelques pistes de réflexion visant à rentabiliser le temps.

células de tiempo / time cells


photo credit: FJTU

Avant toute chose, je considère comme acquise cette axiomatique :

  • Il faut passer du temps sur un projet pour qu’il soit source de revenus.
  • Le temps que l’on peut passer sur un projet est fini.

De ceci on déduira immédiatement que le blogueur se doit de faire des choix et de gérer au mieux son temps .

On peut d’ailleurs schématiser  trois grands types d’activités :

La recherche :

Publier sur quel sujet, quand ? ( opportunisme d’actualité), sous quel format et dans quel but.

La rédaction :

C’est l’étape évidente, elle est par nature inévitable et nécessaire !

La promotion :

Digg like, twitter, facebook, promotion en commentant des articles similaires, les moyens de promotion sont nombreux mais pas toujours efficace.

Web 2.0


photo credit: gualtiero

Il est évident que le partage du temps entre ses thèmes ne doit pas être équitable : le soin apporté à la rédaction d’un article doit être de première qualité, et cela ne se fait pas en 5 minutes !
Mais c’est sur la recherche et la promotion qu’on peut vraiment s’améliorer :

Commençons par analyser quelques  pourcentages :

Environ 85% des visiteurs de ce blog  y arrivent par un moteur de recherche (J’ai fait une analyse comparée sur une vingtaines de blog amis, la moyenne est aux environs de 80%). Et moins de 3% par l’intermédiaire des Blogasty, scoopeo et autres digg likes. ( C’est cohérent avec les résultats de me coblogueurs)

Pourtant je passe du temps  à promouvoir mes articles sur ces réseaux ! Alors est-ce inutile ? Ma réponse est claire : Non !

L’utilité de la DLP (« digg like promotion« , ça s’arrose je viens de créer un sigle) n’est pas, contrairement à ce que beaucoup pensent, d’attirer ponctuellement du monde sur un billet « en home » mais de référencer rapidement son article sur les moteurs de recherche (Et dire que je ne voulais pas parler de SEO!). En effet si la partie émergée de l’iceberg est un joli extremun de la courbe de visite lors d’une home sur un digg like, l’importance à long terme d’un revenu lié à cet article n’est pas proportionnel aux nombre de visiteurs lors de cet évènement.

Le revenu espéré sera  bel et bien lié au contenu même de l’article.

Quelques exemples issus de mon expérience personnelle :

En aout 2008, j’ai posté un billet Réchauffement climatique. Une preuve dont je me serais bien passé..

Cet article a fait la home su Scoopeo, déclenchant un pic de visite. Puis cet article est devenu un article fantôme, ni vu ni indexé. Pourquoi ? Simplement à cause de sa faible valeur ajoutée (par rapports aux sources originales). J’avais écrit ce billet en trois minutes, sans réflexion préalable en rebondissant sur un sujet de la WWF. Aucun gain financier en perspective pour ce piètre travail. Néanmoins il est possible que des lecteurs, de « cette heure de pointe » soient maintenant des lecteurs réguliers de WoufsBlog (par l’intermédiaire du flux RSS,  par exemple) ou de ces twitt, et en celà la DLP fût récompensée…

A peu près à la même époque, un autre article : Années 70 : playlist des tubes qui furent numéro 1 n’a pas marché sur les digg like ( 4 points sur Scoopeo ). Pourtant le référencement de cet article est excellent, et il fait partie des articles les plus lu du blog. Bien sûr le travail de recherche que j’avais entrepris pour rédiger ceci était très important et… les perspectives de revenu sont (toutes proportions gardées) intéressantes.

The Key of my mind...


photo credit: ul_Marga

Alors « écrire un article de qualité, à forte valeur ajoutée puis faire sa DLP » est la clef du succès ?

Hélas cela ne suffit pas ! Il reste à maitriser deux phénomènes :

  • Votre billet doit avoir son public potentiel.
  • Le lecteur doit encore avoir faim.

Le point 1 est clair. L’opportuniste saura par exemple anticiper l’actualité politique , sportive ou musicale  pour répondre à une demande. (Penser à écrire un article sur le Main Square Festival 2009, je suis arrageois après tout! )

Le point 2 est beaucoup plus compliqué, et un peu ambigu. Si vous avez tout dit sur un sujet, votre visiteur, ravi, n’aura absolument aucune raison de cliquer sur une quelconque publicité… je fais personnellement une distinction entre des articles fermés qui évoquent un point précis et le dissèquent entièrement, et des articles ouverts, sujet vaste, parfois source de polémique, qu’on aborde sous un angle assez personnel. Le billet que vous lisez est de ce type, et si vous êtes arrivé ici par un moteur de recherche, il y a une probabilité assez importante que les encarts publicitaires vous ouvrent d’autres perspectives.

Les articles fermés ne sont pas pour autant à bannir. Ce sont eux qui vous donnent une certaine autorité dans un domaine…

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photo credit: fripouillefatale