photo credit: EmaStudios
David Carradine est mort aujourd’hui. Kung Fu s’en est allé. A pied, sûrement….
C’est surement un peu restrictif de l’associer à Kung Fu aussi radicalement, surtout si on relit sa filmographie sur wikipedia, mais pour ceux de ma génération Carradine était Kung Fu et des phrases saugrenues comme :
– » J’aime bien Kung Fu dans Kill Bill ! » ont été prononcé plus d’une fois !
Pour les plus jeunes, cette série raconte les aventures d’un moine shaolin, métis né d’un père américain et d’une mère chinoise, Kwai Chang Caine (« Petit Scarabée »), en fuite après avoir tué le neveu de l’Empereur de Chine, qui a lui-même abattu le maître du héros.
Il se réfugie aux États-Unis pour échapper aux représailles des Chinois et part à la recherche de son demi frère, Danny, installé dans le pays. Il voyage seul et à pied dans l’ouest américain, travaillant occasionnellement pour survivre. Son allure atypique et le fait que sa tête a été mise à prix en font souvent la victime de desperados et de voyous. Contre eux, il ne dispose que d’une seule arme : son habileté dans les arts martiaux.
Ce concept de héros bouddhiste non-violent, a permis aux occidentaux de découvrir une culture différente de la leur et a démocratisé la pratique des arts martiaux en France.
Le mérite du concept de cette série revient à Bruce Lee qui voulait diffuser l’esprit des arts martiaux aux États-Unis et casser l’image de violence qui y était associée.
Adieu Kung Fu.