Il est des paroles de turfistes qu’on retient et qu’on utilise au moment de valider ses jeux.
« Le prix Rieussec met le parieur à sec. » n’incite pas le parieur en effet à sélectionner trop de favoris dans son jeu, ce jour là. La valeur scientifique d’une telle stratégie est peu discutable…
Dans d’autres cas, la sentence du vieux turfiste ressemble plus à une farce :
« Par temps pluvieux et terrain lourd, n’hésite pas à jouer les chevaux gris. »
Gris comme le temps ? Ici on semble loin de tout fondement rigoureusement scientifique !
Et pourtant des généticiens de l’université d’Uppsala en Suède ont identifié la mutation génétique responsable de la robe blanche des chevaux.
Dans la revue Nature genetics, les chercheurs suédois signalent avoir non seulement identifié la mutation conduisant à ce phénotype, mais également déterminé le gène unique permettant de remonter jusqu’à un ancêtre commun, qui a vécu il y a plusieurs milliers d’années.
On peut alors raisonnablement pensé que l’aptitude à se sortir des terrains lourd est elle aussi, d’origine génétique et revoir notre opinion défavorable sur la sagesse du vieux turfiste.